LA DEONTOLOGIE PEDAGOGIQUE ET UNE PRESTATION FRANÇAISE DEFAILLANTE: SOMMES-NOUS DES VICTIMES OU DES COMPLICES ?

Abstract

Depuis des décennies, nous déplorons le dépérissement de la prestation de nos étudiants en français oral et écrit. Souvent  nous attribuons cette défaillance tantôt à la paresse des étudiants, tantôt à un système défavorable, ou à d’autres facteurs encore. Il nous arrive rarement de nous demander si nous ne sommes pas en partie responsables de cette chute du niveau de français pratiqué par nos étudiants. Je crois qu’il est grand temps que nous braquions la lumière sur nous-mêmes, que nous endossions notre part de responsabilité dans l’affaire. Car, force est d’admettre que, d’une façon générale, notre prestation en la matière accuse aussi une défaillance évidente. Après tout, pouvons-nous donner ce que nous ne possédons pas ? Je me propose donc, dans ma communication, d’inviter les collègues à une sorte d’autocritique qui, espérons-le, ne pourra qu’aiguiser notre conscience professionnelle et se répercuter, à la longue,  sur la prestation de nos étudiants.