L’ART DE TRADUIRE DES TERMES ORNITHOLOGIQUES DU YORUBA EN FRANCAIS
Abstract
Les romans yorùbá portent souvent attention aux détails de la nature et de l’environnement. Le traducteur de toute œuvre littéraire doit chercher à traduire les noms d’animaux, de plantes, de denrées, d’endroits, même les noms de personnes, tous locaux et de traditions yorùbá vers le français. Il se heurte à la rareté des dictionnaires standards contenant ces termes. Ce travail tente d’examiner les manières de démêler la traduction des termes ornithologiques, à partir de l’extrait des noms d’oiseaux provenant du roman narratif yorùbá : ‘Wèré-wèré Gbòde’ de Folaranmi Oyebanji en adoptant une méthodologie qualitative. On doit passer par une langue pivot, en l’occurrence, l’anglais, et chercher dans les ressources de la Traduction Automatique comme les glossaires et les dictionnaires en ligne. Les résultats de cette étude montrent cependant qu’on devrait aller au-delà de ces techniques et d’autres procédés soutenus par les linguistes / traductologues de jadis. La traduction pourrait faire appel, en outre à l’interview avec l’auteur du texte original, mais aussi aux travaux de terrains dans le cas de ce pair de langues.